Autonomie alimentaire de l'élevage

A propos de l'indicateur

Nous utilisons l’indicateur pour observer l’autonomie alimentaire de la ferme sur l’atelier animal. Dans un contexte instable climatiquement et politiquement, les aliments de bétails sont sujets à de fortes variations de prix et de disponibilités. La volonté de sécuriser l’approvisionnement en aliments est une réalité qui redonne aux éleveurs la mainmise sur la quantité et le coût de leurs besoins, objectif important à moyen et long terme.

Cette méthodologie est simple à mettre en place, la donnée est facile d’accès et permet une représentation efficace de la situation de la ferme.

La donnée permet de prendre du recul quant à la situation actuelle de la gestion de la ferme, et ainsi de mettre en place des objectifs simples et cohérents pour l’éleveur.

Un biais assez fort est la possible sous-nutrition des animaux. Cependant dans une majorité des cas l’agriculteur ne laisse pas son bétail en manque d’aliments.

Mode de calcul

Si la ferme dispose de moins de 0.2 UGB/ha, on retire l'indicateur de la boussole car l'élevage n'est pas significatif.

Avec:

• MS: Matière Sèche achetée (en tonnes)
• UGB: Nombre d'UGB

Tonne de MS achetée = Somme tous les aliments achetés * leur coefficient de matière sèche

Lorsque c'est un aliment ou fourrage sans valeurs, saisir la valeur de base à 87% de MS.

Les fourrages et concentrés ont des taux de MS très variables, l’agriculteur fournit donc cette donnée car elle lui est propre.

Unité et valeurs sur la boussole

Unité : Kilos de matière sèche (MS) par Unité Grand Bovin (UGB)

• Min = 2500 kg --> Tout ou quasi des besoins est acheté
• Max = 300 kq --> complément à la ration donc marginal

Données nécessaires de l'agriculteur

La quantité d'aliment acheté par la ferme.

Exemple

Aliments achetés

Cheptels

• Atelier 1 (Vaches): 10.8 UGB
• Atelier 2 (Poules pondeuses): 5 UGB

Résultat

L'autonomie alimentaire est de:

(en kg de MS par UGB)

Référence :

MAEC MB13 sur l’importance de l’autonomie fourragère et la volonté de la PAC d’accompagner les éleveurs vers des pratiques plus durables et résilientes